La baisse constante des taux d’intérêt couplée pour les primo-accédants à la réforme au 1er janvier 2016 du prêt à taux zéro a accru de façon spectaculaire le pouvoir d’achat des ménages. Prenons le cas d’un ménage avec deux jeunes enfants accédant pour la première fois à la propriété dans le neuf en zone B2, disposant de revenus mensuels de 2 500 €, et sans apport personnel sauf les frais de notaire : > en avril 2015, il pouvait emprun- ter 206 000 € avec une charge mensuelle de remboursement de 855 € sur 25 ans ; > en octobre 2016, il peut désormais emprunter 240 800, soit près de 20 % de plus, pour une charge mensuelle de 876 €, soit une hausse de + 2, 5% seulement de sa charge mensuelle. Nul doute que ces éléments sont de nature à favoriser l’accession à la propriété de nos concitoyens ! on peut toutefois regretter que le droit de la consommation n’autorise pas au- jourd’hui les professionnels de l’immobilier à comparer dans leur communication publique les charges d’un loyer et les charges de remboursement d’un prêt immobilier. Cette comparaison permettrait à des locataires de prendre conscience d’une capacité à acquérir… Qu’ils ne soupçonnent pas !